Le chemin vers la Kinésiologie

J’ai découvert la kinésiologie depuis de nombreuses années, à une époque où j’en avais besoin pour tenter « d’aller mieux », au sens propre du terme, c’est-à-dire cheminer dans ma vie d’une meilleure manière. À l’époque, je n’avais effectué aucune recherche, ni ne m’étais renseigné sur les origines de cette pratique.

Les précurseurs

Ce n’est que bien plus tard que j’ai appris que la kinésiologie était née des recherches de chiropracteurs américains, en particulier de Georges Goodheart.

Celui-ci reprend le test musculaire découvert quelques années auparavant par Lovett puis Kendal, et l’utilise pour créer la kinésiologie appliquée. Chercheur infatigable du « pourquoi ? » d’une maladie chez ses patients, il établit le lien muscle-organe-méridien. Nous sommes dans les années 1960.

Par la suite, George Goodheart approfondit ses connaissances sur les méridiens d’acupuncture, les points réflexes neuro-lymphatiques et les flux énergétiques.

Ainsi, il est maintenant possible, en identifiant une faiblesse musculaire chez une personne, d’effectuer un lien avec son déséquilibre énergétique, et de le mettre en relation avec son histoire émotionnelle. « Rendez les personnes meilleures et elles vous renverront plus de nouveaux consultants que vous ne pourrez en recevoir ». George Goodheart..

La santé à la portée de tous selon John Thie

De son côté, John Thie, chiropracticien lui aussi, établie un lien entre les muscles et les points reflexes. En effet en 1920 Le Dteur Bennet découvre qu’en touchant certains points reflexes de la tête la circulation sanguine s’améliore. Et 10 ans plus tard le Dteur Chapman découvre que la circulation lymphatique est améliorée en stimulant certains points reflexes sensibles du corps, mais aussi que cette sensibilité diminue progressivement. John Thie s’aperçoit que la stimulation de ces points, réalimente le muscle correspondant et lui redonne son tonus. Les deux chiropracteurs se rencontrent en 1964. Alors que le travail de Georges Goodheart était destiné aux professionnels de santé, John Thie et son épouse Carrie étaient quant à eux désireux de démocratiser leurs découvertes, et d’en faire une sorte d’interface entre le professionnel de santé et chacun d’entre nous, afin d’être conscient de lui-même et de s’apporter des autosoins. Prendre soin de sa santé devait selon John Thie et son épouse être un geste quotidien. Il publiera le livre « Touch For Health » « La Santé par le Toucher » qui sera traduit en 25 langues, avec également des éditions en braille.

Avec le 3 IN 1, plongeon dans l’émotionnel

En parallèle de ces avancées, Candace Callaway, Gordon Stokes, et Daniel Whiteside travaillent sur le 3 IN 1 Concept, c’est-à-dire l’intégration du corps, du mental, et de l’esprit pour ne former plus qu’un.  » Pour résumer la nature de ce que nous faisons : nous désamorçons les émotions du passé qui bloquent les perceptions du présent : si l’on ne désamorce pas les causes du problème dans le passé, aucune mesure prise dans le présent ne survit au prochain stress similaire  » voilà comment Gordon Stokes décrit ses découvertes.

Au démarrage, dans les années 70, Gordon Stokes travaille avec John Thie à la promotion de Touch For Health. Daniel Whiteside lui, travaille avec ses parents sur la personnologie, la psycho morphologie et étudient les traits de Structures/Fonctions. De cette rencontre, et de la collaboration avec Candace Callaway naitra le 3 IN 1 Concept. Ensemble, ils appliquent au monde des émotions et des blocages mentaux, les grandes connaissances de Gordon Stokes en matière de kinésiologie. De leurs travaux naitrons des outils tels que le Baromètre du Comportement, le concept des hémisphères cérébraux, la récession d’âge, les Structures/Fonctions.

Bouger pour mieux apprendre, le Brain Gym.

Dés les années 1960, un nouvel acteur va apparaitre sur la scène de la kinésiologie. Dans sa salle de classe, Paul Dennisson observe ses étudiants mexico-américain du quartier est de Los Angeles. Il est à l’époque une autorité en matière d’acquisition de compétences. Richard Tyler, chiropracticien, attire l’attention de Paul Dennisson sur les travaux de George Goodheart. Ils proposent alors à ses élèves des exercices réguliers de développement sensoriel. La Brain Gym était créée, c’est-à-dire le développement des compétences d’apprentissage par le biais de nos sens. Avec son épouse Gail Dennisson, danseuse et professeur de mouvements, ils portent leur attention sur des enfants dits en difficultés d’apprentissage, dyslexiques, dyspraxiques. Ils vont alors créer, au milieu des années 80, une série de 26 mouvements simples, susceptibles de favoriser l’apprentissage, qu’ils rassemblent en 1986, dans un ouvrage « Brain Gym : Simple Activities for Whole-brain learning ». Paul et Gail Dennisson ont fait le lien entre les formes d’apprentissage et le mouvement, entre activités physique, et concentration, organisation, et communication.

Ainsi, les 3 grandes branches de la kinésiologie étaient créées. Le TFH ou Santé par le Toucher pour des rééquilibrages énergétiques, avec des techniques de l’orient et de l’occident. Le 3 IN 1 qui nous permet d’accéder à plus de choix, plus de liberté, et le Brain Gym, qui redonne confiance en soi et créativité pour des apprentissages plus fluide. Chacun de ces précurseurs est intervenu sur la scène de la kinésiologie afin de nous apporter du mieux-être. D’autres par la suite, ont repris ces travaux et sont venus compléter ce qui avait été découvert par ces pionniers. Des ponts ont été constitués entre la kinésiologie et par exemple les mouvements archaïques ou encore le transgénérationnel. A notre tour maintenant nous pouvons utiliser ces formidables techniques pour un mieux être au quotidien.

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